Bien que la nourriture ait été classiquement perçue comme un moyen de fournir de l’énergie et des matériaux de construction au corps, sa capacité à prévenir et à protéger contre les maladies commence à être reconnue. Par exemple, une alimentation riche en acides gras oméga-3 permet de mieux apprécier les processus cognitifs.
Pendant des années l’alimentation a été associée à l’activité physique avec raison sans vraiment se tourné réellement vers les bienfaits sur les fonctions cognitives. Heureusement, les progrès en biologie moléculaire ont réussi à prouver que même un petit changement au niveau de notre structure alimentaire peut avoir un impact sur notre cerveau.
L’alimentation occidentale a connu une montée fulgurante très riche en gras saturés, acide linoléique, « trans » et connu une diminution en oméga-3 ce qui pourrait expliquer la montée des dépressions majeures par exemple.
Poussons un peu plus loin.
Les effets des aliments peuvent débuter bien avant l’ingestion de ceux-ci. Juste à l’odorat le cerveau capte des signaux. Donc de sentir du bacon à longueur de semaine en plus de s’en nourrir n’est pas une manière optimale de se nourrir.
Dans le même ordre d’idées, l’équilibre acido-basique peut également influer sur la production de cortisol par les hormones surrénaliennes. En effet, une réduction des concentrations de bicarbonate peut stimuler les reins à réguler positivement l'activité de la glutaminase et à produire du cortisol.
À cet égard, un régime riche en protéines, pauvre en sels de potassium organiques, provoquerait une acidose métabolique modérée associée à une augmentation de la production de cortisol et à un risque accru de résistance à l'insuline et de diabète du type 2.
Moral de l’histoire, mangez vos légumes peu importe la couleur! Le seul moment où vous devriez être précis dans votre consommation de végétaux est dans des cas très précis de problèmes de santé.
Les aliments qu'on devrait considérer pour améliorer les fonctions cognitives ainsi qu’un cortisol plus stable sont :
· Oméga-3 : Saumon, graine de chia, lin, kiwi, noix
· Flavonoïdes telle que cacao, thé vert, agrumes, vin rouge
· Choline : Jaune d’œuf, foie de dinde, bœuf…
Je pourrais continuer à énumérer une liste très longue d’aliment dont ceux du groupe B, de la vitamine C, les aliments contenant du cuivre, du fer, du zinc.
Il ne faut pas mettre de côté les lipides alimentaires, dont on pensait à l’origine qu’ils affectaient le cerveau par leurs effets sur la physiologie cardiovasculaire, sont de plus en plus reconnus pour leurs actions directes sur le cerveau.
En conclusion ne soyez pas « accros » à un style de régime alimentaire mais opter plutôt pour la diversité alimentaire.
Luc Plante (N.D.)
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